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Algérie : Le vin, la mauvaise conscience et la mauvaise foi
 
Source : http://moroccomail.fr/2020/12/21/algerie-le-vin-la-mauvaise-conscience-et-la-mauvaise-foi/

par Slimane Laouari

Il est certainement inutile de le rappeler tellement c’est rabâché jusqu’à l’usure mais on va le faire quand même. Ça peut être utile si jamais il se produit un miracle et dans certaines situations, il n’y a que ça à espérer : jamais un produit ne s’achète et ne se consomme autant que quand sa vente est interdite. Il y a certainement une part d’approximation dans cette certitude qui n’a pas dû être trop vérifiée depuis la « prohibition » américaine mais il n’y a pas eu non plus trop de monde à la remettre en cause.

À un moment dans notre pays, on a même inversé la donne, dans une sorte de défi à la logique qui, par ailleurs, n’est pas totalement un corps étranger à notre quotidien. Dans notre pays, c’est le vin, plus que les autres produits peut-être, qui est le plus touché par le phénomène. Pourquoi ? Parce que depuis longtemps le pays a développé avec les boissons alcoolisées un rapport de complexe, qui surfe continuellement entre la mauvaise conscience et la mauvaise foi.

Nos gouvernants n’ont jamais pu assumer le fait que le vin soit un attribut de la vie moderne, voire de la vie tout court. Ils ne pouvaient encore moins envisager d’en faire une activité économique qui participe à la dynamique de son développement. En la matière pourtant, le potentiel agricole est naturellement évident et le savoir-faire historiquement connu. Mais ne peuvent transcender leurs propres limites que ceux qui les prennent en tant que telles. Les « nôtres » ont toujours été dans la certitude que le dogme peut parfaitement s’entretenir en passant par quelques entourloupettes.

Étant eux-mêmes des consommateurs… clandestins, ils ont toujours rêvé de faire la même chose avec la société. Les niveaux d’accès et la qualité des produits n’étant pas les mêmes pour tout le monde, ils ont tenu à reproduire leurs privilèges et donc les inégalités jusque dans la « bouteille ».

-Après avoir réduit à une peau de chagrin le vin comme créneau économique, il n’y a pas que la consommation qu’ils ont poussée à la fraude. On ne produit plus de vin, on fait ce qu’on veut avec la bière mais le whisky, officiellement… interdit d’importation, peut couler à flots.

Et on reproduit la formule plus bas : on ferme tous les bistrots susceptibles d’assurer un minimum de vie conviviale de leur siècle aux Algériens ordinaires, on ne touche jamais aux palaces et on gère… politiquement les tripots clandestins, toujours utiles. Et ça donne ce que tout le monde sait. Une majorité de wilayas où l’alcool est officiellement interdit et un pays où la consommation doit figurer en bonne place du classement mondial. Avec la pandémie de coronavirus, n’en parlons même pas. Enfin pas aujourd’hui, nous y reviendrons certainement.

Le Jour d’Algérie, 20 déc 2020

Vins algériens

Vins algériens

http://alger-roi.fr/Alger/cherchell/textes/cherchell_vendanges_hm235.htm

Source : revue Historia

 

 

Historia Cherchell 1

 

Historia Cherchell 2

Historia Cherchell 3

 

Un ouvrage de référence :

Hommes, Vignes et Vins de l' Algérie Française 1830-1962
Préface de Denis BOUBALS , Professeur Emérite de Viticulture
Ecole Nationale Supérieure Agronomique de Montpellier
Auteur de l'Ouvrage : Paul BIREBENT

Editions Jacques GANDINI

 

Ref : GA 110 ISBN : 9782906431799 Date d'entrée au catalogue : 23 Fevrier 2007 Un volume cartonné de 240 pages, au format 24 x 31 cm, illustrations noir et blanc et couleurs. Couverture pelliculée en couleurs.

Paul BIREBENT est un professionnel de la viticulture et de l’élaboration du vin. Son expérience étendue a été acquise en Algérie puis, lorsqu’il a quitté ce pays, en Corse et dans le monde entier. Il est reconnu dans la viticulture mondiale comme un consultant de grande valeur. Il était tout désigné pour faire l’historique de la viticulture algérienne qui, pendant un certain temps, a été une part importante de la viticulture française. Paul BIREBENT a fait un historique de la colonisation du nord de l’Algérie avec la pacification, la distribution des terres aux populations françaises et méditerranéennes qui vinrent s’établir dans le pays ainsi qu’aux populations musulmanes. L’implantation des vignes fut lente au début parce que les sols durent être nettoyés, épierrés, les marais asséchés et les maladies atteignant les populations traitées et en régression. Le vignoble algérien commença à produire vraiment du vin lorsque le vignoble métropolitain fut envahi : - par les champignons parasites américains : oïdium et mildiou, - et par l’insecte américain phylloxéra qui détruisit le vignoble français et obligea à le reconstituer en le greffant. C’est alors que du vin produit en Algérie commença à être expédié en France de manière significative. Il se créa, en Algérie, un commerce de vins destinés à faire des coupages avec des vins de table du Midi à faible teneur en alcool et des assemblages avec des vins rouges d’appellations métropolitaines déficitaires en alcool et en couleur. La qualité des vins algériens – rouges surtout – s’améliora grâce aux techniques et équipements de vinification en pays chaud. Peu à peu, le vignoble s’organisa réglementairement comme le vignoble métropolitain. Le vignoble algérien s’est étendu jusqu’à 343.000 hectares en 1960 avec une production de 15 millions d’hectolitres. Au même moment, le vignoble métropolitain couvrait 1.204.000 hectares avec une production de 61 millions d’hectolitres. Paul BIREBENT termine son ouvrage par une description à grands traits de plume de ce que devint le vignoble algérien après 1962, date de l’Indépendance. Ayant disparu pour la plus grande partie, il était bien temps qu’on le décrive pour que les générations futures puissent s’y référer.

 

Vers la fin de 1929, un groupe de viticulteurs de Saint-Leu se réunissait à la Mairie et fondait une Société ayant pour objet la création d'une cave coopérative. La première pierre sera posée le 21 janvier 1930 par le Président-Fondateur Octave LALLEMAND et Bertrand ROUBINEAU Vice Président. Les coopérateurs étaient sept à l'origine, on en compta rapidement soixante-sept! Prévue pour recevoir 15 000 hectolitres la Cave devra être agrandie et en recevra 60 000. Parmi les meilleurs d'Oranie, les vins font en moyens 12°5 ; ils obtiennent une médaille d'Or à l'Exposition Coloniale Internationale de 1931. La Société a installé aux abords immédiats de la Cave une distillerie moderne permettant de traiter les vins et les marcs. Le Conseil d'Administration a pour devise << Toujours mieux faire>>
Source : Extrait partiel Revue P.N.H.A n°133 - Les grands Vins d'Oranie Numéro spécial de l'Afrique du Nord illustrée Edition L.FOULQUIE-ORAN- www.passerieux.com/historique.html

Source : http://www.geneawiki.com/index.php/Alg%C3%A9rie_-_Saint-Leu
Les Vins d'Algérie :
http://www.alger-roi.net/Alger/agriculture_algerienne/textes/vins_algerie_ofalac.htm

 


Les noms des villes algériennes :
http://www.djamila.be/Documents/communesanc.htm


La cave de Monsieur Perelle à Aïn Temouchent

 

http://www.elwatan.com/Office-national-de
Office national de commercialisation des vins
Nouvelle stratégie de vente
Le grand absent des vendanges à Témouchent, l’ONCV en l’occurrence, a repris langue avec la coopérative viticole. Le DG de l’office de commercialisation des vins a assuré qu’en 2008, son organisme sera de nouveau présent. La cave de Keroulis sera réhabilitée et l’office disposera ainsi comme à Mascara et Mostaganem de sa propre unité de transformation. La défection de l’ONCV n’a pas été sans arranger ses affaires.
En effet, cette année, les vendanges sont catastrophiques dans une wilaya qui produit plus de 60% de la production nationale de raisin de cuve. Elle atteindra à peine 180 000 q pour 11 381 ha en rapport. Mais sachant que 20% de la production du raisin dit double fin vont être commercialisés en frais, soit 45 000 q, cela réduira les quantités à transformer à la moitié de celles de la précédente campagne. Pis, le raisin actuellement livré aux caves n’est pas fameux, avec peu de premier choix. Les facteurs à l’origine de la régression constatée sont au nombre de trois. Il y a eu d’abord l’arrachage d’environ 500 ha du fait de la mévente du raisin l’année passée et de la chute drastique des prix ainsi que de l’inexistence d’un marché en frais. Il y a eu, ensuite, le retard des pluies qui auraient été plus bénéfiques en janvier qu’en avril où elles ont été abondantes. Il y a eu enfin l’absence de traitement phytosanitaire contre le mildiou et l’oïdium. Cela était prévisible puisque les agriculteurs n’avaient rien perçu en contrepartie de leurs livraisons afin de faire face aux frais de la campagne. Par ailleurs, face à une politique locale avantageant la concurrence qui lui est livrée par le privé, l’ONCV en marquant une pause va tirer les gains du face-à-face entre cette concurrence et les viticulteurs. Les impitoyables lois du marché sont ainsi entrées en action sans possibilité d’une éventuelle injonction salvatrice des pouvoirs publics sur l’ONCV au nom de la nécessité de sauvegarder la paix sociale. On suspecte même l’ONCV de vouloir ainsi replacer ses rapports avec les agriculteurs sur un terrain purement commercial et qu’il ne soit plus considéré comme le réceptacle obligé de tout le raisin, ni loyal, ni marchand, qu’on lui a imposé jusqu’à présent parce qu’il est un organisme du secteur public. Mais encore, en prenant « une année sabbatique » de Témouchent, l’ONCV, qui dispose d’importants stocks de vins, n’en constituera plus de nouveaux. Interrogé sur toutes ces questions, M. Ameziani, le nouveau patron de l’ONCV, sans démentir l’essentiel de l’analyse, préfère parler de la nouvelle stratégie commerciale de son groupe qui contrôle 60% du marché intérieur. C’est ce marché intérieur, assise de l’office, qui va faire l’essentiel de sa nouvelle démarche. Il veut s’y consolider et regagner le terrain perdu en particulier par de nouvelles offres sur ses produits. A cet égard, ses nouveaux labels que constituent les vins de cépages sont un atout que l’on veut valoriser. Quant à l’exportation, elle ne sera pas l’axe essentiel au regard de l’état de non-compétitivité de la viticulture algérienne en particulier du fait d’un encépagement déséquilibré et d’un outil de transformation obsolète des coopératives. Selon le DG, et en fonction de la production qu’il sera possible de placer à l’étranger, la meilleure façon de prendre pied sur un marché international fermé va être pour l’ONCV d’offrir à des partenaires étrangers son réseau de distribution national pour certains produits en contrepartie de leur prise en charge de ses vins sur leurs réseaux. Par M. Kali

http://temouchent-info.com/l%e2%80%99oncv-recupere-la-cave-de-keroulis-736

L’ONCV récupère la cave de Keroulis

 

En prévision de la prochaine campagne des vendanges, l’Office national des vins et caves (ONCV) d’Aïn Témouchent vient de récupérer la gigantesque cave de Keroulis d’une capacité de 100.000 hectolitres, signifiant ainsi son retour en force. Ladite cave a fait l’objet d’une opération de réhabilitation avec la mise en place d’un équipement adéquat pour la vinification pour faire face aux besoins de la prochaine campagne. Une campagne qui s’annonce bonne puisque, selon les prévisions, la production attendue cette année pourrait atteindre les 90 000 quintaux. Selon M. Badaoui Djamel, directeur de l’ONCV, une campagne de sensibilisation sera menée en direction des viticulteurs quant aux avantages que leur offrira l’office, avec en prime la garantie de paiement de leur production à des prix avantageux.
Rappelons que, dans le passé récent, les viticulteurs ont rencontré d’énormes difficultés pour écouler leur production chez les transformateurs privés. Enfin, les prochaines vendanges s’annoncent sous de bons auspices avec la mise en place de tous les moyens humains et matériels par l’ONCV pour la réussite de cette opération.

Source : Echo-Oran

FOUKA et MAHELMA
http://www.vitaminedz.com/articles-344-16-96301-alger-histoire___01__generalites-fouka_marine__sur_la_cote_algeroise-3.html

...C'est la vigne qui sauvera nos 2 villages. Avec la constitution d'un vignoble, Mahelma enfin connaît la prospérité. Ce centre sera le 1er dans le Sahel d'Alger à posséder une cave coopérative en 1912. A Fouka la vigne se répand partout, elle passe de 132 ha en 1878 à plus de 900 ha un demi-siècle plus tard. Elle donne des vins de qualité supérieure. Dans les interlignes du vignoble pommes de terre et petits pois sont cultivés : Fouka n'a eu sa cave coopérative qu'en 1927, mais c'est dans ce village en 1884 que le colon Paul Brame résolut le problème capital qui se posait aux viticulteurs des pays chauds : empêcher les températures de dépasser 40° dans les cuves en fermentation. Il prêcha de longues années dans le désert avant que sa méthode de vinification fut acceptée. Brame le 1er appliqua les procédés de réfrigération à la vinification des moûts de raisin ; grâce à lui les vins aigres-doux causés par les fermentations à haute température que l'on qualifiait de " goût d'Algérie " disparurent, " l'emploi du réfrigérant ne resta pas confiné en Algérie, il fut adopté aussi par d'autres pays chauds tel que la Syrie, l'Argentine, l'Afrique australe, le Mexique, la Californie " (cf la vigne en Algérie
thèse H. Isnard p194)

DRARIA
http://www.vitaminedz.com/articles-344-0-95972-toute_l_algerie--breves_monographies_communales___draria-3.html

...La culture principale, dès la fin du XIXè siècle est la vigne, avec des exploitations moyennes de 10 à 15ha. La cave coopérative, inaugurée en 1928 pour 7 viticulteurs, a fini par en réunir 41. La capacité de stockage aurait été de 12 000hl : pour 7 c'était beaucoup, pour 41 c'était peu...

( Votre guide Web de l'Algérie :  http://www.vitaminedz.com/

ORAN : chargement des vins dans le port

 

Arrivée du vin à Sète


Le Vesper à Oran
http://www.marine-marchande.net/Jourlejour/AujourleJour-46.htm
cave à la sortie de Hennaya :

http://www.vitaminedz.com


Cave Aïn Kihal

Cave près de Aïn Youcef

La cave du Domaine de BOUAREOU (près Bône)

 


 

http://www.abcdelacpa.com/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

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Noms des villes avant et après 1962 :

http://danmarlou.free.fr/nom_des_villes_avant.htm

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Publié par Henri