Quand la Chartreuse nous donne une leçon de vie
|
|
Tous les ans, le 16 mai, la Chartreuse est célébrée dans le monde entier. Un hommage à l’année 1605, quand le Maréchal d’Estrées aurait – dit-on – confié au monastère de Vauvert, à Paris, un manuscrit porteur d’une recette mystérieuse composée de 130 plantes, fleurs, racines, baies et écorces. Une recette permettant de créer un « élixir de longue vie ». Il faudra attendre 1764 pour que les moines installés au « désert »de la Chartreuse fixent la recette définitive de « l’élixir végétal de la Grande-Chartreuse ». Depuis, sa composition est restée aussi secrète qu’inchangée.
En Europe comme aux États-Unis, la « vieille dame » connaît un incroyable retour en grâce depuis quelques années. Une nouvelle distillerie a même été inaugurée en 2018, à quelques kilomètres à peine du monastère. La mode des cocktails et des mixologues avait déjà beaucoup fait pour renouveler son succès. Mais la Chartreuse a aussi bénéficié d’un coup de pouce hollywoodien pour séduire la clientèle américaine : le célèbre réalisateur Quentin Tarantino en fait boire à ses acteurs tant dans Boulevard de la mort que dans Inglourious Basterds ! Résultat : entre liqueur verte (55°) et jaune (40°), la moitié des 900 000 litres (1,6 million de bouteilles) produits chaque année sont vendus en France et l’autre à l’export. Mais pas question pour autant de tout sacrifier à une croissance effrénée. Bien au contraire…
« Actuellement, la production annuelle de Chartreuse ne permet plus de répondre à l’ensemble de la demande », précise le site de la « reine des liqueurs ». Une vision purement capitaliste des choses supposerait de produire plus. Ce ne sera pas le cas. Une « décision prise conjointement avec les moines afin de leur permettre de rester fidèles à leur vie de prière et de solitude au sein de leur communauté et ainsi de préserver l'équilibre au monastère de la Grande Chartreuse. » Comme le précise la société produisant la liqueur, « maintenir la production à son niveau actuel, c'est aussi refuser la course à la croissance et préserver autant que possible l’avenir, c'est garder une activité d'entreprise à taille humaine. » Dans un esprit très Laudato Si, cette limitation de la production vise aussi à « aider à préserver la biodiversité en limitant le prélèvement des plantes indispensables à la recette des liqueurs, dont certaines sont rares. C’est enfin s'engager à limiter voire diminuer nos besoins en énergie et matières premières, dans un contexte d'urgence climatique »précisent les Pères Chartreux.
Avoir créé une société de distribution, Chartreuse Diffusion, permet aux moines de rester fidèles à leur vocation première de prière et de solitude au sein de leur communauté, et ainsi de préserver l'équilibre de vie au monastère de la Grande Chartreuse. Mais si à l’heure actuelle, seuls trois moines sont en charge de la fabrication de la liqueur, « il est essentiel que cette production n'en sollicite pas plus », explique la société. « Les Pères Chartreux sont pleinement conscients que ces décisions peuvent entrainer de la frustration à court terme (par rapport à la demande actuelle), mais elles sont indispensables à la pérennité de leur mission au service de l'Ordre. » Face à cette décision aux antipodes de leur mode de pensées, barmen et amateurs américains sont pris de court. Outre-Atlantique, la pénurie guette et le prix des anciennes bouteilles flambe. En mars dernier, la vente aux enchères de bouteilles rares par la maison de vente suisse Baghera Wines a récolté la bagatelle de 1,5 million d’euros… Face à un tel succès, une véritable vague verte, comment peut-on décider de limiter la production de Chartreuse pour protéger sa santé spirituelle ainsi que la nature ? Le message envoyé au monde par les Pères Chartreux va au fond bien au-delà d’une simple liqueur. C’est une leçon de vie.
Judikael Hirel
Source : https://www.laselectiondujour.com/quand-la-chartreuse-nous-donne-une-lecon-de-vie-n1889/
|
|
AVÈZE
"Il s'agit d'un apéritif à base d’alcool avec plusieurs déclinaisons. Les racines de gentiane jaune (Gentiana lutea) sont récoltées après plusieurs années de croissance (jusqu'à vingt ans) entre fin mai et mi-octobre dans des espaces préservés entre 900 et 1 700 mètres d'altitude. Triées puis lavées à la main, les racines sont ensuite disposées de façon inclinée pour l'égouttage. Après avoir été découpées en cossettes, elles macèrent dans de l'alcool pendant au moins neuf mois avant filtration puis embouteillage."
Source : Wikipedia
Fernet Branca
Surtout connue comme prétendu remède aux maux de tête et autres symptômes d’un état de forte ivresse, c’est une boisson alcoolisée à base de plantes au goût fort amer. Il contient entre autres de la gentiane, de la rhubarbe, de l’aloès, de la camomille, de la rue, de l’angélique, du safran, et vieillit un an en foudres.
Le Fernet-Branca peut se boire en apéritif, en digestif, voire en cocktail. Il est également réputé pour les estomacs fatigués. « Il est également entouré, dit Harry Sword, d’un mythe qui le présente comme un excellent moyen de faire passer une grosse gueule de bois » Il est fabriqué depuis 187 ans en Italie.
Byrrh, tonique et hygiénique
BYRRH
Une histoire de famille et de territoire
"Les caves Byrrh c’est avant tout l’histoire de deux frères catalans, Simon et Pallade Violet, marchands ambulants de tissus qui s’installent dans une boutique vacante à Thuir. Pendant que l’un vendait les tissus, l’autre mettait au point la recette d’un apéritif “tonique et hygiénique à base de vins généreux et de quinquina”…que les clientes ne se lassaient pas de goûter! Dès la fin du XIXe, la marque connaît un franc succès international et devient par la suite l’alcool favori des années folles! L’usine emploie 750 personnes. La réussite de Byrrh et l’implication de ses dirigeants permet ainsi le développement général de la ville de Thuir qui vit alors une véritable révolution industrielle et sociale."
LILLET
Lillet est un apéritif à base de vin produit à Podensac, en Gironde. Il est à base de 85 % de vins, 15 % de liqueurs de fruits et du quinquina. Les liqueurs de fruits sont obtenues en laissant macérer pendant plusieurs semaines dans de l'alcool des écorces de fruits, comme l'orange douce et l'orange amère. Il est élevé de manière traditionnelle en fûts de chêne. La marque appartient au groupe Pernod Ricard.
Source : Wikipedia
KINA CARO
"L’apéritif 100% naturel made in Occitanie
Le quinquina désigne une plante originaire d'Amérique du Sud introduite en Europe au xviie siècle par des missionnaires espagnols.
Liste de quelques vins apéritifs au quinquina :
- Bonal Gentiane Quina3 ;
- Byrrh
- Cap Corse Mattei
- Cocchi Americano
- Contratto Americano Rosso
- Dubonnet
- Duhomard
- Kina Karo (originaire des Corbières)
- Madaskina
- Maidenii6 ;
- Lillet
- Saint Raphaël
On produit en Italie une liqueur au quinquina, l'Amaro
Le nom « quinquina » est utilisé dans le titre d'un court-métrage de 1911, Max victime du quinquina, dans lequel Max Linder tient le rôle principal. Il est aussi utilisé dans le roman L'Affaire Blaireau d'Alphonse Allais (Éditions de la Revue Blanche, Paris, 1899).
Source : Wikipedia
CLACQUESIN
https://fr.wikipedia.org/wiki/Clacquesin_(boisson)



Ayant repris la fabrique de liqueur de son beau-père, vers 1860, Paul Clacquesin, un pharmacien herboriste, invente cette boisson apéritive qui portera son nom. A base de plantes (dont genévrier, citronnier, oranger), d’épices (dont clou de girofle, cannelle) et de bourgeons de sapins, elle obtiendra une médaille à l’exposition universelle de 1900. Cette année-là, l’entreprise s’installe à Malakoff, dans l’actuelle avenue du Maréchal Leclerc. D’abord réputée pour soigner les affections pulmonaires, son goût, « invraisemblable et étrange », fera du Clacquesin l’apéritif à la mode pendant les Années Folles, vanté dans les réclames par les grandes vedettes du show-business, de Joséphine Baker à Maurice Chevalier en passant par Jean Sablon.
L’usine, chef d’œuvre du patrimoine industriel, accueille les visiteurs qui découvrent sa cour pavée, sa cheminée de brique et son architecture métallique de type Eiffel. Les alambics, les cuves à caramel et de stockage sont restés dans l’état. Depuis 1995, production de Clacquesin se poursuit sur un autre site.
Source : https://lamalleapapa.com/marque/clacquesin
SINKOR

Les bouteilles des bistrots français d'autrefois
"Mattei Cap Corse est un apéritif créé en 1872 et fabriqué à partir de mistelle de cépages muscat et vermentino collectés en Corse, avec des macérations d’écorces de quinquina, de cédrat corse et d’une sélection de plantes, fruits et épices locaux et exotiques, pour obtenir 2 déclinaisons, le Mattei Cap Corse rouge et le Cap Corse blanc.
Source : Wikipedia
Source : Wikipedia
"Deux origines sont invoquées pour la création du triple sec.
Selon Cointreau, le triple sec aurait été inventé à Angers par le célèbre Edouard Cointreau1.
Mais d'après la maison Combier, ce serait le liquoriste Jean-Baptiste Combier à Saumur en 1834 qui serait à l'origine de la première recette. Pour la confection de l'Elixir Combier quelques années plus tard, il adapta une recette du chimiste François Raspail (1794-1878), personnalité marquante de la Révolution française de 1848, qu’il aurait connu en prison. Selon d’autres sources, François Raspail aurait publié une recette d’élixir, dite « liqueur de Raspail », dans un almanach, que Jean-Baptiste Combier aurait adaptée en « élixir Combier » (mariage entre du cognac, du triple sec, de l’orange douce et des plantes)2.
Aujourd'hui, il n'existe aucune définition juridique exacte pour l’appellation « triple sec » en France. Aux Etats-Unis, il faut que ce soit à la base une liqueur d'orange."
Le raki est essentiellement une eau-de-vie de vin aromatisée à l’anis. Elle est consommée en Turquie, où elle est la boisson nationale, en Albanie, au Kosovo dans les Balkans, en Arménie et au Proche-Orient. En Crète, la tsikoudiá est une boisson alcoolisée souvent appelée rakı
Source : Wikipedia
Le Kvas (en russe: квас) est une boisson russe traditionnelle à base de pain et existe depuis plus de 1 000 ans.
Vente de kvas dans une rue de Nijni Novgorod en Russie. Souece : wikipedia
SALERS, depuis 1885 en Corrèze, est le plus ancien apéritif de gentiane du Massif Central.
C’est en 1885 que le distillateur Alfred Labounoux a eu l’idée d’utiliser la gentiane jaune d’Auvergne, récoltée sur les pentes du Puy Mary, proche du village de Salers pour en faire une liqueur apéritive inédite.
La Salers connaît dès sa création un vif succès dans toute l’Auvergne et dans le Limousin.
Pendant l’entre-deux-guerres, portée par les Corréziens et les Auvergnats de Paris elle va, dans le même élan faire la conquête de la capitale où elle installera des entrepôts à La Garenne-Colombe puis à Puteaux.
Après-guerre, la distillerie Salers se maintient sur une bonne dynamique.
En 2006, la distillerie Salers rejoint le groupe familial VEDRENNE. Aujourd’hui la Salers est produite à Turenne proche de Brive-la-Gaillarde.
Les fondateurs de la marque ont très tôt compris l’intérêt de la “réclame”, le patrimoine publicitaire de la marque est extrêmement riche et original. En 1938, Salers est un des principaux partenaires du Tour de France.
Source : https://vedrenne.fr/salers/
/https%3A%2F%2Fvedrenne.fr%2Fwp-content%2Fuploads%2F2021%2F12%2Fimg-salers.png)
Salers - Vedrenne
SALERS, depuis 1885 en Corrèze, le plus ancien apéritif de gentiane du Massif Central. EAU FRAÎCHE Ingrédients 1.5 cl Sirop Pêche Jaune VEDRENNE 1.5 cl Gin Salers 2 cl Liqueur de Gentiane Sale...
https://vedrenne.fr/salers/
SALERS, depuis 1885 en Corrèze, le plus ancien apéritif de gentiane du Massif Central.
Campari est une entreprise italienne, fondée à Milan en 1860, basée à Sesto San Giovanni, dans la province de Milan, produisant un de couleur rouge vif, parfumé avec de l'écorce d'orange et diverses herbes aromatiques.
Quinquina Bourin, nommé "l'apéritif de Touraine" , aux vins blancs sélectionnés.
Maison créée en 1861 à Tours (Indre-et-Loire)
C'est Ernest Bourin qui créa à Tours le Quinquina Vouvray en 1900 : il donna son nom à cet excellent apéritif et c'est donc sous cette appellation qu'il est le plus connu. Doré au soleil de la Touraine, le quinquina Bourin possède la délicatesse et le parfum de ses vins, alliés aux propriétés bienfaisantes des écorces de quinquina sélectionnées qui entrent dans sa composition.
C'est aussi un puissant tonique, un réconfortant de premier ordre qui se consomme en famille comme au café.
Médaille d'or à Londres en 1901
Diplôme d'honneur à Strasbourg en 1919
Grand prix de Paris en 1926
Hors concours, membre du jury : Bruxelles 1903, Marseille 1922, Strasbourg 1924, Grenoble 1925, Paris 1925, Paris exposition internationale 1931, Paris exposition internationale 1937.
Source : https://lamalleapapa.com/marque/quinquina-bourin
GOUDRON JIFRAN
Crée en 1896 à Bergerac, à base de goudron de pin de Norvège.
CHINA-CHINA
Maison fondée en 1807 BRUN - PEROD & CIE Fabricants de Liqueurs VOIRON ( Isère ) Seuls inventeurs et propriétaires du CHINA-CHINA Liqueur digestive sans rivale, ayant obtenu, à l'Exposition universelle de Paris 1889, une médaille d'or.
— (publicité publiée en 1899)
- Source : wikipedia
PIPPERMINT
GET 27
Liqueur titrant 28% en 1830, (elle a subit des variations dans le temps de 1900 à 1980 27% en France (suivant les destinations 21,8% à 31%, en principe 27%). Ce 31% n'est pas étranger à la création, ni à la dénomination du GET 31). A base de menthe verte (en provenance de 7 pays différents), d'huiles de menthe, d'alcool, d'eau et de sucre. Créé en 1796 par Jean Get à Revel (Haute Garonne), d'abord sous le nom de Pippermint ("faute" basée sur le nom peppermint, menthe poivrée en anglais). En 1860, la forme caractéristique est mise au point, s'inspirant d'une lampe à pétrole. En 1898, le produit change de nom pour devenir Pippermint Get. En 1975, nouveau changement de nom, pour redynamiser la marque, et devenir Get 27, le 27 évoquant le pourcentage d'alcool.
Source : http://www.lauragais-patrimoine.fr/VILLES_ET_VILLAGES/BASTIDE%20DE%20REVEL/DISTILLERIE/LIQUORISTES_fichiers/GET/GET.html